lundi 30 novembre 2009

☯☯☯ Such Hawks Such Hounds ☯☯☯ - films musicaux (004)




Il y a ceux qui pensent que la musique rock est morte est des autres qui trouvent que certaines scènes produisent des groupes innovateurs est qualitatives.

Such Hawks Such Hounds est un témoignage de la vitalité de la musique rock et le fait que la musique d’aujourd’hui est aussi digne d'attention que celle des temps passés. Il s’agit d’une introduction aux genres musicaux qui sont largement inconnus et méprisés.

Such Hawks Such Hounds raconte une histoire qui mérite d’être raconté. Depuis la révolution alternative du début des années 1990, il y a eu un intérêt accru dans la musique avec des racines dans l’Underground. Le film Such Hawks Such Hounds explore la musique et les musiciens du hard-rock américain underground de 1970 jusqu’à 2007 avec l’accent sur les psychédéliques et 70 proto styles metal dérivés qui ont formé une riche mosaïque de sons inclassables ces derniers temps. Je vous prête volontairement le film si ça vous intéresse.

Sources :
www.suchhawkssuchhounds.com

★ L’album classique de la semaine ★ Dr. Octagon « Dr. Octagonecologyst » (DreamWorks/Geffen/MCA)




Un de mes artistes Hip Hop préféré est Kool Keith alias Dr. Octagon, Rhythm X, Mr Gerbik, Willie Biggs, Reverend Tom, Sinister 6000, Black Elvis, Dr. Dooom ou encore Robbie Analog. Son premier group Ultramagnetic MCs a fait un vrai impact sur la scène internationale. Je me rappelle que j’adorais l’album Dr. Octagonecologyst quand s’est sortis en 1996. L’usage de samples, le rythme, l’humeur et la texture de morceaux m’avaient fasciné à l’époque et en écoutant l’album maintenant en voie bien qu’Hip Hip s’est développé dans beaucoup d’autres directions, mais on apprécie comme même de grandes classique d’un genre.

Voici une nouvelle vidéo superbe de Nasa avec un morceau de Kool Keith en collaboration avec Tom Waits qui a été réalisé par Fluorescent Hill.



SOURCES:
http://www.koolkeith.co.uk/
http://en.wikipedia.org/wiki/Kool_Keith
http://www.fluorescenthill.com/

mercredi 25 novembre 2009

❁ ISIS ❁ en concert à Genève




C’est vrai que cette semaine était un peu un marathon de concert, mais ça arrive souvent qu’il y a mille concerts intéressant au même moment et après rien du tout. Il faut vraiment dire qu’on ne peut pas se plaindre dans la région Lausanne – Genève. Je me rappelle quand j’avais un peu près dix-huit ans et l’on se déplaçait parfois à Munich pour voir des concerts là-bas parce que les concerts étaient tellement rares à Augsbourg. Après les concerts, on restait dans la capitale bavaroise et essayait de dormir à la gare avec les sans-abri fortement alcoolisés dans les salles d’attente. Je me rappelle qu’on ne pouvait pas dormir à cause de l’odeur qui était un mélange entre transpiration et bières bon marché.



Avant-hier à l’Usine c’était bien dommage que le concert était en plaine semaine parce que ça me ne dérangerait pas de dormir à la gare pour voir un tel groupe. Les deux groupes (lequel je ne veux même pas citer ici) qui jouaient avant le groupe principal de Los Angeles étaient tellement ennuyants qu’Isis était la vraie rédemption attendait avec impatience. Ça fait des années que je remarque souvent le même phénomène avec les groupes principaux dans une telle soirée. Comment ils arrivent d’avoir une sonorité renforcée tellement mieux que les groupes qui jouaient juste avant ? C’est vrai qu’Isis sont des vrais fanatiques du son et qu’ils maîtrisent probablement mieux la « science » de combiner les ingrédients pour arriver au son presque parfait, c’est-à-dire décider quel guitare va avec quel pédale avec quel amplificateur. Pour le dernier album wavering radiant, ils sont engagés un nouveau producteur de musique, Joe Barresi, qui a déjà travaillé avec des groupes comme le Melvins ou Tool et qui a été choisi pour capturer le son du groupe quand ils jouent en direct, selon le guitariste Mike Gallagher.

J’ai déjà vu Isis cinq fois, mais le concert de hier était vraiment saisissant. Chaque musicien a eu sa place exacte dans les chansons comme dans leurs enregistrements. Les morceaux étaient exposés avec une telle précision que tout le monde était dans un état de choque et enthousiasme au même temps. J’étais assez triste quand j’ai dû partir pour la gare après juste la moitié de leur concert. Heureusement le concert a continué sur mon baladeur jusqu’à la maison… Voici une vidéo avec un de mes morceaux préférés qui s’appelle « backlit ».



SOURCES :
www.isistheband.com
http://en.wikipedia.org/wiki/Joe_Barresi
http://www.fuzz.se/default.asp?go=1&artid=1164

PHOTOS :
Andreas Mikota

lundi 23 novembre 2009

➑ KEELHAUL ➑ en concert à Berne




Hier, j’ai finalement pu voir Keelhaul, un de mes groupes metal/math rock préféré, pour la deuxième fois. Le quartet de Clevelend (Ohio, Etats-Unis) ne jouait en Suisse qu’à Martigny et à Berne donc on n’était pas sur au début dans quelle ville on devrait aller. La décision était très vite inutile parce qu’un copain m’a invité sur son 13e anniversaire de mariage et j’aime de toute façon aller voir les concerts dans le Reitschule, un autre magnifique centre autonome de culture et de rencontre en Suisse qui est en fait juste à côté de la gare. Le fait qu’on n’est pas obligé de se promener longtemps en ville pour finalement arriver à sa destination était effectivement très agréable. Le fait que je me suis comme même perdu un peu, même si j’étais déjà plein de fois à Berne montré peut-être ma joie anticipée de voir ce groupe vraiment extraordinaire. Le problème était d’abord que je suis arrivé à 21h30 et que j’était obligé de partir de nouveau à 23h45 pour ne pas rater le train retour à Lausanne. Donc, c’était un peu un événement à la « drive by shooting »…

Je pensais comme même que c’était un peu dommage qu’on n’a pas pu témoigner le concert à Martigny où ils ont joué avec le deux autres groupes excellents, TAINT de Swansea (Pays de Galles) et les genevois KNUT. Le dernier a notamment joué des nouveaux morceaux selon Will, le batteur sympa de Keelhaul qui adore également KNUT.



Le concert était à la fin vraiment ce que j’attendais selon mes grandes attentes après le concert à Berlin en 2004. Le groupe jouaient leurs morceaux avec une telle imperturbabilité, un tel flegme qu’on est tout de suite fasciné comment ils arrivent de démontrer une telle dextérité. Je pense que c’est évident que certains de leurs chansons ont une grande complexité rythmique et j’estime que quelqu’un qui n’a pas un flair pour les rythmes ne peut pas vraiment suivre le concert. Vous pouvez former votre propre opinion en écoutant le nouvel album ici.

À la fin, Will a pris encore de photos de fans et je suis sûr que je vais me trouver de nouveaux sur le site Myspace du groupe. J’adore Keelhaul et un jour quand j’irai aux Etats-Unis je vais m’assurer que je passerai à Cleveland pour voir le groupe. Une fois tous les cinq ans ne suffit pas du tout !

SOURCES :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Math_rock
www.reitschule.ch
www.taint.co.uk
www.hydrahead.com/knut/
www.keelhaulstriumphantreturntoobscurity.com
www.myspace.com/mykeelhaul

PHOTOS:
Andreas Mikota

vendredi 20 novembre 2009

¤ OXBOW ¤ l’avant-garde habillée en caleçon





Jusqu’à récemment, ça ne serait pas facile de vous expliquer le concept en concert du groupe avant-garde de San Francisco Oxbow parce que je l’ai juste vu moi-même hier à l’Usine, mon endroit préféré sauf l’Uni Mail bien sûr. Selon les témoignages audiovisuels qu’on trouve sur les divers sites, les performances d’Oxbow ne laisse personne indifférent. Eugene Robinson, chanteur et créateur de spectacles, mention que leur bassiste d’Oxbow, Dan Adams, ne fait pas le même concert deux fois. Apparemment, il a fait une sorte d’analyse d’algorithme de chansons depuis le premier concert qu’ils sont joués pendent les dernières 20 ans. Eugene nous donne l’explication suivante :



« Our bass player -- who is actually an engineer, that's what he does for a living -- did a spreadsheet wherein he listed every single show that we've ever played as a band and put together some kind of algorithm and made some sort of determination that we have not a single time played the same set. And this is over 300 plus shows, with the exception of the first year, when he wasn't thinking about doing it, and we weren't playing that much anyways. So that's 19 years instead of a full 20 he's cataloged it all. » (www.noisecreep.com / 10.09.2009)



Il faut d’abord savoir que Robinson est un personnage exceptionnel sur scène et hors-jeu de la scène, lequel fait toujours un grand effort « d’intégrer » l’audience dans la performance du groupe. Robinson, qui est également l’auteur de plusieurs livres, dont  « Fight: Everything You Ever Wanted to Know About Ass-Kicking but Were Afraid You'd Get Your Ass Kicked for Asking [HarperCollins] » aime souvent de se promener en caleçon en approchant l’audience…



Le concert a commencé avec une petite performance « unplugged » devant la scène où Eugene était plutôt acteur que chanteur, un métier qu’il maîtrise également très bien. Sur la scène après, le groupe ne décevait personne et l’audience n’arrêtait pas à applaudir à tout rompre jusqu’ils ont reçu plusieurs «une autre »… Pour le 20e anniversaire d’Oxbow, le label Hydra Head (encore une fois) a réédité l’album début « Fuckfest » et vous pouvez également écouter le dernier album « The Narcotic Story » ici. J’espère que les images et la vidéo ne vous laissent pas complètement confuse et vous animent d’écouter la musique superbe du quartet californien.





Sources :
www.theoxbow.com
www.noisecreep.com
www.sfweekly.com/2008-01-09/news/fighting-words

Photos :
Andreas Mikota (sinon indiqué)

mardi 17 novembre 2009

♤ Roadburn Festival ♤ 15-18 avril 2010 (Tilburg / Pays-Bas)






Voilà il reste encore dix jours pour avoir la possibilité de commander un de 2010 billets pour le fameux Roadburn Festival à Tilburg en Hollande. Il aura lieu pour la onzième fois et j’espère que j’arriverai pour la première fois d’acheter un billet après plusieurs années ratées!!!

C’est le festival underground européen pour la musique psychédélique, stoner, sludge, avant-garde, doom et en bref un évènement qui uni tout le groupe qui m’intéresse dans ce genre musical. Le Roadburn Festivval est en tout cas l’évènement le plus apprécié parmi ces groupes et il y aura une grande quantité de groupes internationaux qui se réjouiront de jouer devant une audience qui vienne de partout en Europe.

Un truc que j’adore vraiment est que le festival donne comme dans les années précédentes la possibilité pour un artiste ou groupe apprécié de réunir, c’est-à-dire organiser eux-mêmes une petite partie du festival. En 2010 ça sera à Tom Gabriel Warrior, fameux chanteur suisse du groupe culte Celtic Frost qui ont fait une contribution importante à la fin des années 1980 d'élargir le spectre sonore de Heavy Metal avec des éléments classiques et avant-gardistes (Voici son blog). Pour 2010, Tom Gabriel Warrior a pu réunir le groupe Thorr’s Hammer y compris les membres originaux Stephen O’Malley (Sunn 0))), guitare), Greg Anderson (Sunn 0))), Guitare), Jamie Sykes (batterie), Guy Pinhas (The Obsessed / Goatsnake, guitare basse) et même la vocaliste originale norvégienne Runhild Gammelsæter. C’est donc vraiment le premier concert au-dehors d’Etats-Unis depuis 1995 !

Thorr’s Hammer a été formé en Ballard, Washington par Greg Anderson et Stephen O'Malley pendant l'hiver 1994-1995. Peu après, Runhild Gammelsæter (étudiante étrangère norvégienne de 17 ans) a rejoint le groupe en tant que chanteuse - parolier. C’est notable que le groupe culte Thorr’s Hammer a été actif que pendant six semaines au cours desquelles il a joué deux concerts et enregistré une démo et un EP intitulé Dommedagsnatt. Le groupe s'est séparé après le retour de Runhild à Oslo. Elle a maintenant un doctorat dans la physiologie cellulaire de la Faculté de médecine de l'Université d'Oslo.

Sources :
www.roadburn.com
www.celticfrost.com
http://fr.wikipedia.org/wiki/Celtic_Frost
www.southernlord.com/band_THR.php
http://www.regenics.no/filer/company.htm

lundi 16 novembre 2009

▨ L’album de la semaine ▨ JODIS « secret house » (Hydra Head)





JODIS est une nouvelle collaboration entre James Plotkin (Khanate, Khlyst, Phantomsmasher, O.L.D.), Aaron Turner (ISIS, Old Man Gloom, Lotus Eaters, House of Low Culture, GREYMACHINE) et Tim Wyskida (Khanate, Blind Idiot God). Évidemment, avec des tels musiciens, c’est presque impossible de produire des morceaux qui ne plairent pas aux amateurs de la musique doom/drone/minimaliste.



En bref, il s’agit d’une exploration moderne du minimalisme tonal et texturale. L’absence et l’espace entre les notes donne l’album le vrai pouvoir artistique. C’est un peu comme vous tirez les chansons du premier album de Black Sabbath en longueur en ajoutant plusieurs couches de bruit à peine perceptible et en enlevant le chanteur dominant... Pour vous donner une idée plus concrète, vous pouvez écouter l’album entier ici. Ahhh, je l’adore !!!

Sources :
www.jodis-secrethouse.com
www.hydrahead.com

♬♪♩ In Between the Notes ♩♪♬ - films musicaux (003)




photo: otherminds.org

Un film que je voulais vous déjà présenter c’est In Between the Notes (1986) du réalisateur américain William Farley. Il s’agit d’un court documentaire de 28 minutes sur Pandit Pran Nath (* 1918 Lahore/Pakistan - †1996 Berkeley/Californie), qui était le dernier chanteur Raga d’une grande quantité de maîtres vocalistes du nord de l’Inde de style classique Kirana.

Pour vous donnez une explication comprehensible du Kirana, je me permets de citer l’explication anglaise de Wikipedia : « In the Kirana Gayaki, the individual swaras (notes) of the Raga are considered not just random points in the scale but independent realms of music capable of horizontal expansion. Mind blowing, emotion drenched Pukars in the higher octaves form a part of the musical experience. Another unique feature of this gharana is the highly intricate and ornate use of the Sargam Taan, (weaving patterns with the notations themselves) which was improvised by Ustad Abdul Karim Khansahab as a direct influence of the Carnatic Classical style. »

Depuis la fin des années 1930 Pran Nath a été engagé à jouer sur All India Radio et a rapidement acquis la célébrité en tant que nouveau jeune maître du style. Après une longue carrière en Inde, en 1970 Nath Pran a rencontré les compositeurs américains, Terry Riley et La Monte Young et son jeune épouse, l'artiste plasticienne Marian Zazeela, qui tous sont devenus ses disciples. Principalement grâce à leur dévouement et l'effort, Pran Nath a pu commencer une nouvelle carrière dans l'Ouest en tant que professeur et interprète.

Le film retourne à ses origines afin de montre bien comme Pandit Pran Nath a résisté à toutes les occasions pour faire avancer sa carrière dans le commerce. Son travail a toujours impliqué une recherche de la pureté d'expression, de trouver la nuance exacte de la hauteur tonale et de la qualité, selon ses termes, « in between the notes », pour épouser parfaitement l'état d'esprit et la nature du raga effectué. J’adore vraiment le film parce que c’est un style musical très peu médiatisé et il nous donne également la possibilité de mieux comprendre un peu le concept principal du style.

Si ça vous intéresse, je vous invite de lire l’article sur Terry Riley et la musique minimaliste dans l’édition 278 du magazine anglais WIRE. Demandez-moi et je peux vous la prêter volontairement.


 
Sources :
http://www.farleyfilm.com/
http://www.otherminds.org/shtml/Notes.shtml
http://en.wikipedia.org/wiki/Kirana_gharana
http://www.otherminds.org/html/Prannath.html
http://www.thewire.co.uk/

dimanche 15 novembre 2009

♨ ISIS ♨ – à l’Usine le 25 novembre 2009




design: Seldon Hunt

Je suis relativement sûr que le 24 novembre sera un jour quand l’Usine à Genève va être plein à craquer, car c’est le jour quand le groupe Isis hypnotisera les gens avec leur musique ultrasophistiquée. J’en ai déjà vu Isis cinq fois et c’était toujours une expérience formidable parce que le groupe sait vraiment comment impressionner les auditeurs.

En 2003, j’avais le plaisir d’être avec le groupe pendant trois jours pour réaliser l’interview ci-après avec Aaron Turner, guitariste, chanteur et graphiste polyvalent d’Isis et également fondateur du label extraordinaire Hydra Head. Je ne veux pas anticiper sur la qualité du concert, mais si vous allez voir qu’un concert cette année, je vous conseille de voir Isis. Depuis Genève est devenue une ville non-fumeur, les fumeurs de marijuana sont priés de s’intoxiquer cette fois-ci devant le bâtiment si le groupe prêche d’exemple…

Voici le dernier vidéo pour la chanson 20 minutes, 40 years, qu’on a juste mis en ligne, il y a une semaine. Toujours beaucoup plus d’info ici.















††† HEAVY METAL IN BAGHDAD ††† – films musicaux (002)




Dimanche passé, j'ai vu un documentaire exceptionnel à la Romandie qui montre la vie quotidienne très difficile d’ACRASSICAUDA, premier et seul groupe « Heavy Metal » en Iraq. Le film a été réalisé par deux Canadiens Suroosh Alvi et Eddy Moretti avec l’aide des quelques assistants très courageux. L’équipe a produit le film pendant une période de trois ans en filmant le groupe à Bagdad et Erbil en Iraq, Beirut, Lebanon et Damascus en Syrie après avoir lu un article dans le magazine canadienne VICE.

Le film commence en montrant la voyage compliqué de journalistes et une des premières images était tout d'abord comment l'équipe s'habillait avec des gilets pare-balles. Le travail de journalistes était donc vraiment un grand risque juste en accompagnant le groupe dans la capitale ou le mort leur poursuivait constamment.

Le documentaire ne montre pas seulement par conséquent la détermination de jeunes hommes iraquiens de poursuivre leurs rêves de jouer dans un groupe « Heavy Metal » dans un environnement dangereux et peu tolérant de la culture populaire occidentale. Heavy Metal In Baghdad témoigne par ailleurs la vie quotidienne d’habiter dans la capitale la plus dangereuse du monde et gérer le risque d’être tué par un tireur d’élite d’un moment à l’autre.

Depuis 2009, le groupe a pu déménager aux Etats-Unis avec un statut de réfugié. Vous pouvez regarder le film entier ci-après.



Photos :
media kit sur www.heavymetalinbaghdad.com

Sources :
http://www.viceland.com/int/v11n1/htdocs/no.php
www.heavymetalinbaghdad.com
http://www.nytimes.com/2009/02/03/arts/music/03metal.html

dimanche 8 novembre 2009

*** UNTIL THE LIGHT TAKES US *** – films musicaux (001)




Until The Light Takes Us raconte l'histoire du black metal, un mouvement idéologique et genre composé évidemment de metal, de meurtriers, de flambeurs d’église et de suicidaires. Le genre est devenue une part de la scène musicale dans le milieu des années quatre-vingt-dix quand une série de suicides, de meurtres et d'incendies église a accompagné l’explosive croissance artistique et la production d'une scène musicale extrême.

Le film était réalisé par deux américains Aaron Aites et Audrey Ewell qui ont déménagé en Norvège pour vivre avec les musiciens de la scène Black Metal norvégienne pendant plusieurs années pour se concentrer sur le film. Ceci leur donnait l'opportunité de construire des relations pour créer un portrait étonnamment intime de cette violence.

L’aspect le plus intéressant du film est sûrement une certaine concentration sur les articles sensationnalistes des médias norvégiens. La médiatisation de cette subculture et cette rébellion contre le christianisme et la culture moderne étaient par conséquence complètement malentendu et mal interprété. Les médias prétendaient simplement que ce petit cercle des fans de Black Metal brûlaient les églises pour des raisons sataniques, mais comme vous pouvez déjà entendre dans l'extrait en bas, les églises étaient détruites parce qu'ils trouvaient que le christianisme était une attaque contre la culture norvégienne. J'ai déjà vu les églises typiques quand j'étais à Oslo moi-même et même si je ne suis pas du tout une personne croyant, c'est assez difficile à comprendre comment on peut brûler des monuments tellement impressionnant et significatif pour la culture norvégienne ou même scandinave. Le film reste par contre très intéressant et offre un point de vue assez particulier sur cette petite scène.


samedi 7 novembre 2009

† DEPARTURES † Au revoir et à bientôt à la manière japonaise




Hier j’ai vu Departures, un film japonais qui est déjà sortis en juin, mais qui est encore au cinéma Bellevaux et lequel je peux vous recommander vivement ! Il s’agit du personnage principal Daigo qui retourne avec son épouse Mika dans la province rurale du nord du Japon où il est grandis après l'éclatement de l'orchestre dans lequel il jouait depuis des années à Tokyo. À Yamagata, il répond à une annonce pour un emploi "d'aide aux départs", imaginant avoir affaire à une agence de voyages. Daigo s'aperçoit qu'il s'agit en réalité d'une entreprise de pompes funèbres, mais accepte l'emploi à cause du salaire très élevé. Avoir accepté ce travail, il découvre les rites funéraires, tout en cachant à sa femme sa nouvelle activité, en grande partie taboue au Japon.

Ce film japonais est facilement le meilleur film que j’ai vu les derniers douze mois. Personnellement je ne trouvais pas seulement intéressant le lien et le rapport montré entre humains, mais également le rapport entre humains et animaux. Bien sûr le mort est partout : dans les nouvelles, dans les journaux est bien sûr sur notre table, mais on ne pense pas à la mort jusqu’à ça arrive à quelqu’un qu’on connaît. Un point que j’ai trouvé donc intéressant est que le mort est seulement un taboue quand il s’agissait d’un être humain. Je ne sais pas du tout si le réalisateur voulait passer un tel message…

En tout cas, la musique classique, les images et le pouvoir de scènes clés étaient très impressionnants et si vous n’arrivez plus de voir le film au cinéma, il faut absolument le louer ou même acheter. Ce film japonais est une vraie perle et il n’a pas gagné l’Oscar du meilleur film étranger 2009 pour rien.



bande annonce par Filmtrailer.com

≈ A Storm Of Light ≈ à l’Usine cinq novembre deux mille neuf (avec Zatokrev & Minsk)

Ce jeudi passé, Paul et moi sommes finallement allés voir le groupe A Storm Of Light à L’Usine. Paul vien en fait de Belfast et ça fait juste six mois qu’il habite à Lausanne avec sa copine. Quand il habitait à Belfast, il jouait pour le groupe Stand-Up Guy et en arrivant à Genève, Paul m’a dit qu’il a déjà rencontré Josh Graham de A Storm of Light avec son ancient groupe Red Sparowes. pendent un tournée avec Stand-Up Guy. Donc on a eu la chance d’entrer gratuitement parce qu’il pouvait nous mettre sur la liste des invités, un privilège que je trouve souvent superflu en considérant que l’entrée était seulement 20 francs.



C’est 20 francs pour trois groupes dont deux qui venaient des Etats-Unis. Il faut savoir cependant que l’Usine, comme centre culturel autogéré, a toujours une politique des prix qui est vraiment très loyal pour les gens qui ont un petit budget pour ces sortes d’événements. En plus, l’Usine a des excellents techniciens du son et un system de sonorisation qu’on ne trouve souvent même pas dans les endroits très commerciaux qui ont beaucoup plus d’argent que l’Usine. Donc à la fin, les 20 francs étaient investis pour l’achat d’un CD (15 francs!) et une bière.

Le premier group suisse Zatokrev était pas mal et encore mieux que Minsk, qu’on ne trouvé pas très intéressant, mais c’était évident pour nous qu’on est vraiment venu pour voir A Storm Of Light. C’est souvent le cas qu’on se réjouit tellement de voir un groupe qu’on oublie de faire vraiment attention aux autres artistes qui jouent avant ou après son groupe préféré. À la fin, A Storm of Light ont donné une performance exceptionnelle avec des visuels très forte (même si c’est très difficile à voir dans les photos) qui ont bien supporté la musique précise, rythmique et traînante. Josh nous a dit qu’il prend des cours de chant parce que selon lui il «  ne sait absolument rien de chanter », une déclaration que je ne partage pas du tout en écoutant l’album, mais le chant était par contre assez bas dans l’ensemble de performance et je lui ai dit qu’il faut absolument mettre plus d’accent sur sa voix. En résumé, le concert était superbe et on était content d’être parmi les 50 personnes qui ont partagé à ce événement.



(photos: Andreas Mikota)

dimanche 1 novembre 2009

♥ BOHREN & DER CLUB OF GORE ♥ ambient doom jazz




(photo: pias recordings)

Un de mes groupes allemands préférés qui éxistent encore est le groupe de Cologne BOHREN & DER CLUB OF GORE qui jouent une mélange entre « unholy ambient slow jazz ballads, Black Sabbath doom and down tuned Autopsy sounds » comme le groupe décrit son style sur le site. Un grand choix d’instruments sont utilisées comme le e-bass ou double basse, saxophone ténor, piano Rhodes ou vibraphone et tambours joués avec des brosses. Les pièces instrumentales sont principalement caractérisées par des atmosphères sphériques, minimalistes, lentes et méditatives.

Vous pouvez obtenir ici une chanson gratuite et lire ci-après l’interview que j’ai faite par mail en 2004 ou lire une interview plus récent ici.





¤ 3 batteurs exceptionnels ¤ Ben Koller, John Stanier et Dave Lombardo

J’adore les batteurs qui donne un groupe un trait caractéristique. Je vous présente donc trois batteurs que j’apprécie énormément avec trois styles assez différents.

Ben KollerConverge, Acid Tiger, United Nations, The Cignal etc.



(photo: Ryan Russell)

Ben a grandi en écoutant beaucoup la musique de Michael Jackson et Lionel Richie, mais un moment donné a découvert le Descendents et en particulier le batteur Bill Stevenson. Il était formé pendant plusieurs années dans une école de musique où il s’est penché même sur la musique jazz, latin et salsa. Évidemment Ben a trouvé son style plutôt dans les autres genres…


John Stanier – Helmet, Tomahawk, The Mark of Cain, Battles etc.



(photo: Liz Bustamante)

Stanier cite Neil Peart (Rush) comme sa plus grande influence, même s'il déteste la double pédale. Il a également été influencé par des batteurs comme John Bonham, Billy Cobham, Bill Bruford, Terry Bozzio, Carl Palmer, et Lenny White. Je l’adore vraiment pour les albums comme strap it on (Helmet), meantime (Helmet) ou plus récemment mirrored.

Dave Lombardo – Slayer, Testament, Fantômas etc.

Dave est vraiment mon batteur préféré. Je vous laisse regarder le vidéo et lire l’interview que j’ai fait quand je lui ai rencontré avant le concert de Fantômas à Berlin en 2004.